Je me nomme Louxis Arboléon, forgeon mineur. J'ai appris suite à mes différents périples dans Azeroth à magnier les armes de mêlées et à m'en servir contre n'importe quelle créature, en cas de besoins extrême.
Je vais maintenant vous conter mon histoire.
Il y a de celà bien longtemps maintenant, je suis partie de la maison familiale avec mon frère ainé Drockxis. Nous avons parcourut ensemble une bonne partie des régions d'Azeroth en quête de fortune, en utilisant notre compétence au combat rapproché en cas de besoins urgent biensure, à quoi ça sert de risquer sa vie lorsque celà n'est pas nécessaire?
Mais un matin ma vie d'aventure, de danger et de richesse s'arrêta là.
Nous étions alors Drockxis et moi dans les montagnes de Khaz pour y trouver un minerai de cuivre parfait. La nuit tombée, nous avions installé un campement dans les montagnes, la chasse avait été plutôt bonne et nous avions mangé à notre guise. Toute la nuit nous parlâmes comme deux frères qui ne s'étaient pas vu depuis des lustres alors que nous nous étions jamais séparé depuis notre plus tendre enfance.
A ma plus grande peine lorsque je me suis réveillé ce matin là, mon frère n'était plus là. Je vis des traces de pas dans la neige qui quittaient le camp, j'ai enfilé mes bottes et je suis partie en suivant ces traces, en partant j'ai tout laissé, la nourriture et le minerai parfait que nous avions, tout.
J'avançais en criant son nom et la montagne me répondait en grognant, plus le temps passé plus mes appels étaient forts et la montagne toujours me répondait en grondant. Le vent se levé et la neige commençait doucement à recouvrir les traces de pas, la panique et la peur de perdre mon frère me rongea et j'hurla le prénom de mon frère, la montagne était cette fois-ci courroucée. Elle me lança un grondement horrible comme celui du tonnerre et la neige des sommets coula en ma direction comme un torrent en crue, je ne savais que faire et le blanc manteau de la montagne m'emporta.
Lorsque je fut enfin réveillé, je me trouvais à Kharanos. Des montagnards m'avaient trouvé enseveli dans la neige, j'aurai préféré qu'ils ne me trouvent pas. Ce jour là j'étais séparé de mon frère à jamais.
C'est à cette époque que j'ai commencé à croupir dans cette petite ville, sans argent et comme seul proche la bière.
Les années ont marqué mon visage à jamais, c'est bien des décénies après que j'ai songé à reprendre l'aventure pour pouvoir comme mon frère disparaître silencieusement et humblement.
Seule la jeunesse s'efface, la mémoire, elle reste gravé comme dans un rocher ineffritable.
Voilà, je viens de vous conter mon histoire.